Pourquoi ce site et qui sommes-nous ?
Un certain nombre de familles et de personnes ont décidé de réagir ensemble contre les agissements des Carluer.
En effet, les membres de cette famille, Jean-Yves et Marie-Françoise Carluer, Laurence Legeay-Carluer et Frédéric Carluer, Ivan Carluer, Florent Carluer, etc., certains depuis de nombreuses années, intriguent, calomnient, diffament… et tentent de semer la zizanie, de diviser les familles,
en premier lieu les familles protestantes du Centre Missionnaire,
mais aussi d’autres familles en d’autres lieux.
Les souffrances causées par le «système Carluer» d’immixtion dans les familles, de calomnies et d’accaparement sont devenues tellement nombreuses qu’une ferme résistance s’impose et la décision d’ouvrir ce site en est une forme.
Nous publions un certain nombre de plaintes et de protestations de victimes de ces personnages qui n’ont qu’un but : nuire et détruire.
Les témoignages ci-après sont certifiés exacts et l’identité et toutes les coordonnées des plaignants sont déposées à l’association.
Nous nous réservons la possibilité de publier d’autres témoignages par la suite.
Aucun témoignage ne sera accepté s’il est anonyme ou présentant une fausse identité.
Tout excès de langage et tout élément douteux non vérifiable entraînerait la non publication.
Il est triste d’être obligé d’arriver à de telles extrémités,
mais la méchanceté de ces gens de la famille Carluer et de quelques autres personnes qu’ils manipulent,
et les réponses à apporter à leurs accusations calomnieuses et diffamatoires diffusées par écrit ou sur internet ne laissent pas d’autres possibilités.
Ivan Carluer et son église M.L.K. : de graves dérives sectaires ?
Ivan Carluer répète à l'envi qu'il est sorti d'une église en proie à des dérives sectaires* pour fonder sa propre église...
Mais s'est-il regardé dans un miroir, et plus précisément dans le miroir qu'est la Bible, l'Évangile ?
Lui-même s'exclame dans l'une de ses prestations diffusées sur You Tube qu'il espère ne pas devenir un gourou...
Les faits ne révèlent-ils pas que c'est déjà fait ?
On est sidéré de le voir, dans une récente rencontre pastorale en région parisienne, argumenter sa conception de la rémunération du pasteur : un tiers des ressources de l'église devrait, selon lui, revenir au pasteur, un tiers à ses collaborateurs (par ailleurs, il cite sa femme et son frère comme étant des collaborateurs !) et le tiers restant est destiné aux activités ecclésiales !
L'explication qu'il donne est que la motivation et l'efficacité du pasteur sont indexés sur le niveau de son salaire, et inversement : le manque de motivation et d'efficacité sont dus à des salaires trop peu rémunérateurs...
Quelle vision du ministère, de l'appel et du service de Dieu !
Il est vrai qu'Ivan Carluer explique aussi ailleurs qu'à ses yeux le pasteur est pour son église un prestataire de service dont la prestation doit faire l'objet d'un audit annuel...
« Business is business » : … l'église est un business pastoralement lucratif...
Mais le Christ n'a-t-il pas dit : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement »... Et la Didaché, ce texte de discipline ecclésiale quasi contemporain du Nouveau Testament, recommandait déjà aux églises de l'époque de ne pas accueillir quiconque se disait prédicateur de l'Evangile et demandait de l'argent, car c'était le signe qu'il s'agissait d'un « faux-prophète » !
Les comptes-rendus de la rencontre pastorale où Ivan Carluer développait cette stupéfiante « philosophie » parlaient de « modèle américain », et notaient que les réactions ont été diverses et parfois vigoureuses...
Il est vrai également qu'I. Carluer a passé une année aux USA où il semble être devenu adepte des vues et méthodes les pires de certains télévangélistes, pour désormais les importer en France.
Une impression – ou plutôt une constatation – qui se confirme quand on voit ses prestations scéniques (diffusées sur You Tube) lors des cultes dans l'église MLK de Créteil, dignes d'un humoriste d'estrade ou d'un bateleur de foire (voyez son show sur la perte d'une tablette numérique!) : I. Carluer se prêche lui-même plus que l'Evangile.
Et ce ne sont là que quelques faits parmi d'autres qui témoignent de ses manipulations !
Oui, avant d'accuser les autres de « dérives sectaires », il ferait bien de se regarder dans la glace, et de balayer à sa porte.
Ivan Carluer et son église donnent ainsi une image faussée de l'Evangile, bien proche de certaines sectes américaines.
Tout cela est bien triste...
(Juin 2017)
* Curieux raccourci, car avant d'être à Créteil, I. Carluer était pasteur à St-Maur-des-Fossés. L'église dont il a été membre auparavant est l'église pentecôtiste de Brest. Le Centre Missionnaire ne baptisant pas les enfants, il n'en a pas été membre, mais l'a quitté adolescent avec ses parents. Il faut donc sans doute comprendre que soit l'église de Brest, soit celle de St-Maur connaissaient des dérives sectaires...
Un sujet de méditation :
Un éminent neuropsychiatre a écrit sur les haines, les accusations mensongères...
Le professeur Baruk, membre de l’Académie de Médecine, dont les travaux et ouvrages dans le domaine psychiatrique sont mondialement connus, écrivait à propos des haines et des accusations agressives :
«… le rôle de la conscience morale et du jugement du bien et du mal, spécifique à l’homme joue un rôle considérable même dans l’inconscient.
Si l’homme commet une mauvaise action pour satisfaire un désir au détriment de son prochain, il est aiguillonné par un malaise spécial et par un sentiment d’accusation dont il ignore l’origine et qui lui est insupportable.
Pour s’en délivrer, sous l’effet de cet aiguillon, il accuse les autres avec un dynamisme inépuisable qui ne le satisfait jamais, d’où la montée illimitée de la haine et des accusations agressives, sorte de dérivation de justification, qui constitue les haines humaines et qui explique que ces haines humaines sont plus cruelles et surtout plus perverses que l’agressivité des bêtes féroces car le coupable, non seulement poursuit des victimes innocentes, mais accuse injustement ces victimes pour se justifier lui-même et accumule les mensonges, les faux témoignages et les excitations à la haine qui ont une puissance de diffusion, abusant les naïfs et de soi-disant bonnes âmes qui s’associent à la perversité au nom de la charité et qui deviennent les complices des pires horreurs.»
Dans un autre ouvrage, il soulignait encore :
«… la charité ne doit pas être aveugle, mais elle doit être éclairée par la Vérité et la Justice. La méchanceté humaine en effet dépasse celle des bêtes féroces. La bête féroce se jette sur sa proie et s’endort satisfaite. Le méchant qui démolit son prochain injustement ne peut trouver la paix de l’âme car il est torturé par la conscience morale qui représente l’inclusion divine dans la personnalité humaine.
Ne pouvant se dégager de cette accusation intérieure, il devient accusateur et accuse de nouvelles victimes et c’est là l’origine des «haines humaines».
Alors se développent les calomnies, les faux témoignages, les témoignages de violence qui peuvent créer des masses de victimes, d’où l’importance, dans la tradition hébraïque, de développer la critique des témoignages seule source d’une justice juste, alors que si on se laisse influencer par un faux témoignage, on risque d’être le complice du crime. »
Délation, diffamation, calomnie :
un poison d’hier et d’aujourd’hui !
Un article de la revue Documents Expériences n°166 - Mars 2012
La délation sous l’Occupation fut l’une des facettes les plus noires de cette triste période de l’histoire de notre pays… Des centaines de milliers d’hommes, de femmes, d’enfants, de vieillards (juifs, résistants,…) furent ainsi dénoncés, puis raflés, notamment par la Gestapo, et, pour la plupart, envoyés dans les camps de la mort, d’où beaucoup ne revinrent jamais.
Peu d’écrits, encore à ce jour, traitent réellement du sujet en France. A l’inverse, à l’étranger, l’historiographie de cette triste pratique, par exemple, dans l’Allemagne du troisième Reich ou dans l’ex-Union soviétique, s’est sérieusement développée depuis plusieurs décennies.
Une pratique qui flatte les instincts les plus bas
C’est le journaliste André Halimi qui, en 1983, publia, pour la première fois, un travail d’ensemble sur «la délation sous l’Occupation», qui servira de base au bouleversant film-documentaire qu’il réalisa en 2003, levant le voile pour «le grand public» sur cette pratique qui, manifestement, «flatte l’un des instincts les plus bas… de certaines personnes»!
Depuis 2007, Laurent Joly, chercheur au CNRS, notamment au travers de l’analyse méthodique des archives du Commissariat Général aux Questions Juives (CGQJ), a contribué à apporter un sérieux éclairage sur la pratique de la délation, particulièrement répandue durant l’occupation allemande.
Le premier colloque international sur «la dénonciation en France pendant la Seconde Guerre mondiale», organisé en novembre 2008 au Mémorial de Caen, réunissant une trentaine d’historiens, a permis de mieux comprendre le phénomène et d’en dresser une vision plus juste, quelque peu différente de celle que perpétue l’iconographie populaire.
Parmi les enseignements étonnants de ce colloque, il apparaît, par exemple, que les dénonciations de Juifs, bien que très nombreuses, ne furent pas majoritaires dans les mouchardages aux autorités allemandes. A l’inverse, les historiens mettent en avant que, dans le phénomène de délation, les règlements de comptes familiaux ont souvent été moteurs…
Vengeance, frustration, idéologie,…
Épluchant rapports d’arrestations et dossiers, contenant les tristes missives ayant entraîné arrestations et déportations, L. Joly a pu, avec justesse, brosser le ténébreux visage des délateurs et mieux «comprendre» leurs basses motivations.
Parlant de ce qu’il nomme l’une des figures les plus méprisables des années d’occupation, L. Joly explique, faisant sienne l’analyse de Robert Gellately spécialiste de l’Allemagne nazie, que contrairement à ce qu’affirme le délateur, la recherche de son «intérêt personnel constitue le principal mobile de la dénonciation», et la Gestapo, par exemple, n’étant dès lors que "l’instrument" idéal pour atteindre son but!
«Le délateur devance la volonté du pouvoir ou, plus particulièrement dans les situations de crise économique, de guerre ou de dictature, pense utiliser celui-ci dans le but de régler ses comptes personnels, qu’ils soient motivés par l’idéologie, l’intérêt, la vengeance ou la frustration».
«L’intéressé s’exprime toujours au nom de la justice définie à sa manière. Le dénonciateur n’aspire pas à l’application du droit, mais espère toujours que l’autorité qu’il sollicite usera de ses pouvoirs discrétionnaires».
Lettre anonyme et «informateurs»
«Sous l’Occupation, bien des délateurs écrivent à plusieurs services allemands et français, jouent du contexte politique trouble, pour mettre leurs multiples interlocuteurs en devoir de répondre à leur désir de vengeance; et il n’est pas rare que l’auteur d’une dénonciation se montre insistant. Après avoir envoyé une lettre écrite à la main, il rédige quelque temps plus tard un courrier d’apparence plus officiel, «administratif», parfois tapé à la machine à écrire. Lorsqu’il ne signe pas, il craint que sa lettre ne produise pas les effets escomptés et se justifie maladroitement: «Je m’excuse, Monsieur, de ne pas signer cette lettre, mais je suis employé chez des amis de cette dame; je crains des indiscrétions, j’ai besoin de gagner ma vie, faites votre enquête et vous constaterez que je n’ai pas menti».
«La délation n’épargne aucun milieu social, même le plus élevé. La délation peut revêtir bien des formes… la lettre anonyme, signée… mais l’écrit n’est pas la seule modalité de la délation… En France, les autorités occupantes, la Milice ou le Commissariat Général aux Questions Juives utilisent les services d’informateurs et exploitent les renseignements oraux qui leur sont apportés. On sait ainsi que, régulièrement, des particuliers téléphonaient directement au bureau de la section enquête et contrôle de Paris… Bien des opérations d’arrestations initiées par la direction policière du CGQJ furent menées avec l’aide d’informateurs.»
«Pratique heureusement d’hier!», penseront certains… hélas non!
Aussi pathétique qu’ignoble !
François Bourcier, en 2010, dans sa pièce de théâtre, «Lettres de délation» en apportait une démonstration éloquente! Seul sur les planches, par la simple lecture de lettres de délation envoyées pendant l’Occupation, il fit découvrir aux spectateurs, les visages aussi pathétiques qu’ignobles des délateurs… Cette pièce poignante s’achevait par une dernière lettre, aussi authentique et odieuse que les autres et, elle aussi, envoyée aux autorités françaises… à la seule différence que ladite lettre datait du milieu des années 2000!
En effet, la délation ne date pas d’hier, comme l’explique L. Joly: «depuis que le pouvoir existe, il s’est toujours trouvé des hommes et des femmes pour dénoncer leurs semblables aux autorités... Dans la Grèce pré-hellénistique, c’était devenu une véritable profession (les sycophantes raillés par Aristophane) et, sous la Révolution française, la "dénonciation" au nom du "bien public" s’est institutionnalisée, par opposition à la "délation". "Si la délation est odieuse, la dénonciation civique est une vertu", se flattait un disciple du Père Duchesne, qui dénonçait publiquement deux prêtres de sa contrée… De même, dans "L’Ami du peuple", Marat opposait la "dénonciation", entendue comme la stigmatisation de l’homme public, de l’homme "en place", à la "délation", anonyme et calomnieuse. Mais la distinction entre la "délation" et la "dénonciation civique" semble bien floue et subjective et les historiens spécialistes du sujet ne font pas de réelle différence entre les deux notions.» Et il est vrai que bien souvent les ressorts et motifs profonds de tels agissements sont en réalité fort proches.
Diffamation sur la «toile»
Quoi qu’il en soit, une nouvelle forme de délation semble aujourd’hui prendre un réel essor, notamment «grâce» aux nouvelles technologies: la diffamation sur la «toile publique», pour salir au maximum et jeter, si possible, à la vindicte populaire, la ou les personnes visées.
«Les réseaux sociaux sur Internet ont ouvert la porte aux diffamateurs» expliquent Vincent Gautrais, titulaire de la chaire en droit de la sécurité et des affaires électroniques de l’Université de Montréal et Benoît Dupont, directeur du Centre international de criminologie comparée, tous deux co-responsables d’un grand projet de recherche sur les « crimes dans le Web 2.0».
Et d’ajouter: «on a souvent tendance à croire qu’Internet a augmenté les risques de menaces et de harcèlement, alors que ce n’est pas vrai, remarque M. Gautrais. En revanche, ce sont les cas de diffamation qui ont explosé avec l’arrivée des médias sociaux».
Et les poursuites pour ce délit sont en forte progression, puisque désormais elles correspondent à 15% des décisions judiciaires liées au Web 2.0 rendues aux États-Unis et au Canada. Ce chiffre grimpe à 49% en France!
L’anonymat d’Internet a ouvert la porte à tous les abus
Comme l’expliquaient récemment A-L-H Des Ylousses et A-S Gay, deux avocates spécialisées dans les nouvelles technologies de l’information, Internet est aujourd’hui devenu le haut lieu de l’atteinte à la réputation et de la diffamation anonyme!
«La facilité de dénigrer un tiers sur Internet est sans commune mesure avec les dégâts que sont susceptibles d’occasionner les contenus mis en ligne». Il est vrai, comme l’analyse M. Gautrais, que l’anonymat offert par le Web semble avoir comme effet, sur certains individus, de faire facilement tomber toutes inhibitions et les amener à tenir des propos qui peuvent avoir de graves conséquences.
«Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose», écrivait déjà Francis Bacon en 1597, dans ses «Essais de morale et de politique». Internet rend cette invitation cruellement actuelle, déplorent A-L-H Des Ylousses et A-S Gay. «Heureusement, même s’il est perfectible, le système judiciaire français offre des outils pour lutter contre les internautes malintentionnés; à charge pour les victimes d’agir vite, afin de minimiser le préjudice et de s’armer de patience et de motivation pour en obtenir réparation».
Imaginez l’Inquisition
avec le Web 2.0
Alors, les réseaux sur Internet seraient-ils devenus le nouveau «Paradis de la diffamation»? comme le titrait, dans l’une de ses chroniques Web, le journaliste et blogger, spécialiste des médias, E. Gaucher!
Quoi qu’il en soit, l’on peut sans mal imaginer l’utilisation «machiavélique» que d’aucuns auraient fait de cette belle avancée technologique, si, durant la période d’Occupation, ils avaient pu s’en servir pour réaliser leurs basses œuvres!
Au cours des siècles, de la Rome antique à l’Union soviétique, bien des chrétiens ont été dénoncés par des gouvernements, des organisations et individus opposés à la notion même de Dieu ou plus particulièrement à la foi au Christ Sauveur. Ils connurent, dès lors, parfois la vindicte populaire, la diffamation, la calomnie et furent, pour nombre d’entre eux, victimes de délation de la part de ceux qui, parfois proches, connus ou anonymes, par haine, intérêt, idéologie, vengeance ou frustration, désiraient les voir chassés, emprisonnés et même mis à mort.
Et que dire, par exemple, du sort réservé aux Huguenots, accusés de tant d’horreurs, pourchassés par l’Inquisition catholique, au nom du droit canonique! Combien d’hommes, de femmes, d’enfants furent poursuivis, «raptés», livrés ou «vendus», à l’image de Pierre Durand, aux dragons du roi, puis exécutés, enfermés ou menés aux galères.
Ces hommes de Dieu diffamés…
Comment ne pas être interloqué, attristé, quand des attitudes allant de l’insulte à la persécution, en passant par la calomnie ou la délation sont le fait de chrétiens, de dits «frères en Christ» envers des serviteurs de Dieu comme en furent victimes John Wesley, Charles Spurgeon, William Booth, Billy Graham, David Wilkerson ou encore Lewi Pethrus, et tant d’autres…
Comment ces personnes qui se posent en accusateur, dénonciateur ou se dressent en juge de la vie de foi, de l’œuvre accomplie par des hommes de Dieu, ne mettent-ils pas au moins en pratique pour eux-mêmes ces paroles du docteur de la loi Gamaliel, qui face au Sanhédrin et aux accusateurs des apôtres déclarait: «Si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle se détruira, mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez pas la détruire. Prenez garde de peur de vous trouver en guerre contre Dieu» (Actes 5 v. 38-39).
Par essence, le monde religieux, qui s’inspire de la Bible et dont les racines se nourrissent de la Parole de Dieu et de l‘enseignement du Christ, devrait bannir toute pensée de persécution, à défaut de faire preuve d’irénisme, ou plus encore de l’attitude de cœur dont nous parle Paul dans sa première épître aux Corinthiens au chapitre 13…
«Alexandre m’a fait beaucoup
de mal»
Il n’en demeure pas moins vrai que la vigilance et la lucidité sont indispensables… car il peut arriver que des personnes mal intentionnées et aux mobiles pour le moins troubles, voire aux comportements redoutables se glissent au milieu du peuple de Dieu… Le Christ lui-même n’a-t-il pas dit: «Méfiez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous déguisés en brebis, mais au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez» (Matthieu 7 v. 15-16). C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez… C’est-à-dire leur vie personnelle, leur vie familiale, etc. Observer les fruits n’a rien à voir avec de la dénonciation ou de la délation… mais c'est un appel à la simple lucidité et au bon sens.
Pour autant au sein du «peuple de Dieu», hélas, l’histoire, et parfois l’actualité, témoignent que cela est loin d’être toujours la règle...
L’apôtre Paul lui-même mettra en garde le jeune Timothée, face aux agissements d’Hyménée et surtout d’Alexandre le forgeron «qui m’a fait beaucoup de mal» expliquera-t-il! (2 Tim 4 v. 14).
«Tous ceux qui veulent vivre vraiment en Jésus-Christ…»
Toutefois, c’est ce même homme de Dieu, Paul qui, dans son épître aux Romains, au chapitre 12 écrit: «Autant que cela dépende de vous, soyez en paix avec tout le monde»… Mais aussi, il a prévenu: «tous ceux qui veulent vivre vraiment en Jésus-Christ seront persécutés» (2 Tim 3 v. 12).
Rappelons-nous alors les paroles du Christ lui-même, dans ce merveilleux texte, appelé le Sermon sur la Montagne: «Heureux serez-vous quand on vous insultera, qu’on vous persécutera, qu’on répandra faussement sur vous toute sorte de mal, à cause de moi.
Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux; c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés» (Matthieu 5 v. 11 et 12).
E.C.